OXO YUTZ
Oxo versus Iziak...
La peinture d’Oxo est un voyage au pays de la mémoire, des émotions et de l’histoire. Elle est un livre ouvert sur l’humanité ou l’ histoire personnelle, l’ histoire de l’art et les archétypes se rencontrent pour témoigner du « Nous ». Chaque toile est un morceau de vie, drap de lumière diffuse, petite clarté sans cesse présente dans un univers sombre et profond mais aussi profondément ouvert et lumineux.
Oxo peint, se souvient, laisse affleurer l’enfance pour mieux enraciner l’homme. Il se cherche, il cherche l’autre, il sonde dans la couleur et les formes des images à étreindre. C’est un éloquent dans la peinture, un expressif. Il fouille, interroge, explore, dévore, livres, musique… C’est un curieux, un gourmand, sa quête perpétuelle trace son chemin.
Dans la peinture d’oxo, la matière est là d’abord. Prégnante, rugueuse, accrocheuse au regard, elle attrape la couleur dans ses aspérités. Elle en dévie les contours, déforme les contenus, elle offre au pinceau, aux doigts une densité rebelle et impose son filtre brut et incontournable à la pensée du peintre. Le dessin se soumet, les couleurs et les formes s’imposent pour raconter la scène, faire naître l’image qui se cache dans cette brume première et pénétrante accompagnant la gestation de l’œuvre.
La danse des couleurs commence alors, pigments, colle, tubes, pastels, Oxo couvre, découvre, couve sa toile… c’est un long cheminement pour arriver à la vision définitive ou l’expression, l’émotion et la pensée deviennent les fibres solidement liées d’une seule et unique pièce.
Pour chaque série, Des « Liquidateurs » à « Cras! », de « La nuit de l’enfance » à « La pêche aux crabes » jusqu’aux « Pastorales et autres vanités », Oxo/Yutz nomme ses œuvres, une à une, leur donnant l’écrin qui convient ,mais aussi le fil conducteur qui balise pour nous les déambulations de sa pensée créatrice.
Oxo nous offre son regard personnel sur le monde d’aujourd’hui, à la fois critique, lyrique et engagé à travers les différents filtres de son parcours d’homme emprunt de littérature, de culture, de pensées, mais aussi de tendresse et d’amour.
Le « Petit Lorrain» s’est fait entendre…
Iziak , janvier 2016
​
​
​